dimanche 28 janvier 2018

Première semaine

Le lundi 15 janvier à midi j'étais enfin de retour chez moi. Plus de perfusion, plus de drain. Et comble du bonheur, j'allais enfin pouvoir manger quelque chose. C'est certain qu'à la clinique ils font des économies sur la bouffe avec les opérations bariatriques. J'ai eu droit qu'à du thé pendant tout mon séjour.


Pour rappel, les premiers 15 jours on a droit qu'à des aliments liquides. Comme me l'a stipulé la diététicienne, il fallait que ça puisse passer par une paille. Ça limite.....pour diversifier nous avons donc droit au yaourt brassé, à la compote et à la soupe. Bon, on va se dire que c'est toujours mieux que du thé.
Ce premier midi, je me fais donc une petite soupe à la tomate. Attention au quantités. On se souvient du fameux pot de yaourt. Toujours est-il que ce premier repas après l'opération me fait du bien, même si ce n'est pas encore une soupe maison. La forme n'étant pas encore au rendez-vous. Et, bonus,....j'ai enfin réussi à chasser le goût du poisson mort de ma bouche. (même le dentifrice n'y pouvait rien)

L'après-midi mon mari va me chercher mes médicaments. Pleins de vitamines et un protecteur de l'estomac. Les vitamines ça sera pour la vie. L'absorption des vitamines avec un bypass gastrique n'est pas optimum, même si on s'assure de manger sain, et il va donc falloir s'assurer de les prendre en supplément. Il faut dire que pour l'instant c'est pas évident. Comme on arrive à boire que par petites gorgées, les gros cachets c'est pas évident à avaler.



Il m'a également réservé la présence d'une infirmière matin et soir pour ma piqûre de anti-coagulants que je vais devoir subir pendant 20 jours.
Alors que les premiers jours on est content de pouvoir manger, ce plaisir se dissipe rapidement et fait place à un sentiment de déprime. Surtout si, comme moi, on est obligé de faire la cuisine pour toute la famille et que l'on peut juste regarder et pas manger.

On se console en montant sur la balance.....moins 5 kilos. Pas mal en une semaine.



mercredi 24 janvier 2018

Le séjour à l'hôpital, suite et fin

Jour 2

Quand enfin arrive le matin, l'infirmière vient et me demande de m'asseoir sur le bord de mon lit. Il faut mettre les pieds par terre et regarder en l'air pour ne pas avoir de vertiges. Péniblement j'arrive à me mettre sur le bord du lit et j'attends le temps qu'elle s'occupe de la chambre à côté de moi.
Finalement l'aide-soignante prend pitié de moi et m'amène doucement direction les toilettes. Enfin!
Ensuite on me demande de faire ma toilette au gant. J'ai des sueurs froides, mais au bout du compte je réussi.

Dans la matinée la psychologue et la diététicienne passent, je me souviens juste qu'elle m'a dit que tout ce que je mange dans les prochaines 15 jours doit pouvoir passer par une paille. Le reste de la journée passe dans la douleur, toujours rien d'autre que du paracétamol. Mon mari voulait passer avec les enfants, mais je ne me sens pas assez en forme. Je n'ai pas le droit de boire (ni manger évidemment) tant que je n'ai pas passé le TOGD (1) le lendemain. Au moins je n'ai plus le tensiomètre au bras. Malheureusement la douleur m'empêche de dormir. J'essaie de prendre sur moi.

La fameuse TOGD

Jour 3

Dès la levée du jour on vient me chercher pour ma radio. J'ai hâte. Je sais qu'ensuite je pourrais boire. La radio permet de vérifier que le liquide passe bien correctement et que toutes les coutures/agrafes n'ont pas de fuites. L'aide-soignante m'amène en fauteuil roulant et la radiologue m'aide ensuite à me mettre debout. Elle me passe une petite bouteille avec un produit contrastant. Je dois mettre une gorgée dans la bouche et ensuite avaler quand elle me le dit. Je m'exécute et "au mon dieu je vais vomir" elle regarde mon visage et me dit. "Non, non, trop tard, c'est déjà dans l'intestin."
Je crois que j'ai un poisson en décomposition dans la bouche et en plus je n'ai même pas le droit de boire tant que mon chirurgien n'a pas donné le feu vert!

Heureusement on me donne le feu vert rapidement et j'ai le droit de boire de l'eau avec une petite cuillère. Je me mets également à marcher un peu dans les couloirs. Histoire de m'occuper. L'après-midi mon mari passe avec les enfants. J'essaie de tenir une conversation, mais je ne me sens vraiment pas bien. Petite lumière au bout du couloir....ma perfusion est enlevée (ma main avait doublé de volume).

Le soir venu la douleur devient insupportable et je craque devant l'infirmière. Elle me rassure en me disant qu'une bonne nuit de sommeil me fera le plus grand bien. Elle appelle l'anesthésiste et j'ai droit à une piqûre de morphine et un cachet pour dormir.




Jour 4

Enfin je commence à me sentir un peu mieux. La douleur est toujours présente, mais supportable.
Les infirmières m'annoncent que je vais pouvoir sortir le lendemain matin. Mon mari trouve que c'est trop tôt, mais moi j'ai hâte. J'ai toujours l'impression que l’hôpital me fait sentir encore plus malade. En plus à l'hôpital je n'ai le droit qu'au thé. Je suis impatiente de manger ma première soupe.

Jour 5

Bientôt la sortie. Reste une dernière chose à faire. On doit me retirer le drain redon. L'infirmière me rassure en me disant que ça sera vite passé. Je crains le pire. Finalement c'est désagréable comme sensation, mais pas douloureux. On me pose un pansement et on m'informe que je peux partir. Au final mon ventre est plus riche de 3 petites cicatrices et j'espère que la douleur sera bientôt plus qu'un mauvais souvenir!

Mon ventre à la sortie
1). TOGD : Radio qui permet avec une liquide contrastant de voir le transit oeso-gastro-duodénal.

mardi 23 janvier 2018

Le séjour à l'hôpital



Jour 1

J'ouvre mes yeux en salle de réveil. On me demande si j'ai mal. Je n'ai pas mal, mais je n'arrive pas à ouvrir mes yeux. Je suis complètement dans les vapes. Impossible d'ouvrir mes yeux plus que quelques secondes. Apparemment ça suffit à l'infirmière. Elle décide de me ramener dans ma chambre. A 18h30 je suis de retour dans ma chambre. On me demande de me déplacer de mon lit mobile vers mon lit de chambre. Je m'exécute. Pour l'instant j'ai l'impression que je ne suis pas vraiment là.

D'un coin de l’œil je vois mon mari. Il me sourit. J'essaie de lui parler, mais je ne suis vraiment pas en état. Je lui dis qu'il peut partir. Qu'on s'appellera plus tard. Une infirmière vient m'installer une tensiomètre à mon bras droit. A la main gauche j'ai toujours ma perfusion. En plus je vois que l'on m'a mis une sorte de drain dans le ventre (un redon apparemment). La douleur commence à se réveiller. L'infirmière me demande à combien. Je lui dis 8. Elle me met une anti-douleur dans la perfusion (du paracétamol). Rien ne se passe.

Au bout de 1h30 je n'en peux plus. Je sonne. Je lui dis que j'ai toujours aussi mal. Elle s'en étonne. Je lui dis que c'est certainement à cause de ma fibromyalgie. Non seulement je ressens les douleurs plus fortes, mais en plus les médicaments antidouleur ne font pas beaucoup d'effet. Hormis certains anti-inflammatoires. Elle m'explique que je n'ai pas droit aux anti-inflammatoires. Elle essaie autre chose. Cette fois-ci elle me rajoute du Tramadol. La douleur continue. En plus leur tensiomètre qui se met en marche toutes les 30 minutes m'empêche de m'assoupir. La crise de larmes n'est pas loin.

Le tensiomètre, cet empêcheur de dormir

La douleur est de plus en plus forte. L'infirmière revient et cette fois-ci elle me met de la morphine. Enfin, au bout de 30 minutes, je n'ai plus mal. J'arrive à me décontracter. Même si grâce au bruit et pression de la tensiomètre le sommeil n'est pas de la partie. Evidemment vers 4H j'ai envie de faire pipi. Je sonne l'infirmière, mais elle ne veut pas me laisser y aller. Elle essaie de me mettre le bassin. Mais même si je me concentre à fond sur les chutes du Niagara, impossible de faire pipi allongé. L'infirmière me dit qu'il va falloir attendre encore un peu. Super, maintenant j'ai mal à la vessie en plus. J'attends avec impatience le matin. 

dimanche 21 janvier 2018

Le jour J

Le jour J est très vite arrivé. Le 10 janvier 2018 à 16h00 je dois rentrer à la Clinique de l'Yvette. La nuit j'ai mal dormi. J'ai très peur. Mon mari a été chercher McDo pour le midi, pour en profiter une dernière fois. Mais finalement je n'arrive à rien avaler et je n'y prends aucun plaisir. Mon stress est au maximum. Il est l'heure d'y aller. Mon mari et ma plus grande m'amènent à la Clinique.

Une fois arrivé on doit prendre un ticket pour faire son admission. Après avoir attendu un petit quart d'heure on m'escorte jusqu'à ma chambre. Elle est semi-individuelle. Je dois partager les toilettes avec la chambre d'à côté et il y a une seule douche pour tout le couloir. Par contre chaque chambre a un petit lavabo. Une fois bien installée on m'apporte de la Bétadine Scrub pour prendre ma douche. 'Uhm, je n'ai pas de serviettes'. J'étais certaine qu'elles seraient fournies, mais non, donc si vous me lisez.....
On me trouve 2 petites serviettes en dépannage et une fois de retour dans la chambre on prend ma tension 180/110. 'Ah oui, vous êtes effectivement très stressée. On va vous donner un petit calmant pour la nuit."

Ma chambre
Après un repas du soir que je n'ai pas réussi à avaler (de toute façon ce n'était pas très appétissant), j'essaie de dormir. Ce n'est pas évident, même avec le calmant, mais au final j'arrive à m'assoupir quelques heures. Le matin on vient me reprendre ma température et ma tension (toujours aussi haute) et l'infirmière me rappelle que je dois rester à jeun stricte (ce que je suis depuis mon dernier verre d'eau à 22h30). Je reprends une douche à la Bétadine et je patiente. Normalement on doit venir me chercher vers 13h30.

A 14h30, c'est l'heure. Je me suis déjà changée dans mes vêtements d'opération (toujours aussi sexy), alors il ne me reste plus qu'à me coiffer de ma charlotte. Ensuite je dois marcher jusqu'à la salle d'attente des opérés. Je suis installée dans un fauteuil (type labo de prise de sang) et on me dit que l'on viendra me chercher dès que la salle est prête. Je suis à 2 doigts de courir vers la sortie quand une infirmière, pas très avenante, vient me chercher. Elle me gronde parce-que je n'ai pas enlevé le vernis semi-permanent sur toutes mes ongles (l'anesthésiste m'avait dit que 2 suffisait) et elle me demande de m'allonger sur la table d'opération les bras en croix.

Juste pour avoir une idée
La salle est énorme et impressionnante. Je me sens abandonnée. Tout le monde est au travail et personne n'est là pour me rassurer. Mes larmes se mettent à couler tout seul le long de mes joues. Tout le monde s'en fout. Finalement il y a une infirmière anesthésiste qui arrive. Elle me dit qu'elle va me poser ma perfusion. Je sens qu'elle cherche la veine dans ma main gauche et la douleur me fait pleurer de plus belle. Mais qu'est-ce que je fais ici? Pourquoi m'infliger ça? Elle me donne un masque et me demande de le tenir moi-même devant la bouche. Elle me dit de respirer en inspirant fort par la bouche. Ensuite elle me dit de compter à rebours, 10,9,8..........

samedi 20 janvier 2018

La décision

Je dois vous avouer que j'ai vraiment beaucoup douté si je voulais continuer dans ce changement de vie. Il est très facile de se dire que l'on sera mieux physiquement, que l'on pourra de nouveau acheter nos sapes dans un magasin non-spécialisé dans les grandes tailles (50/52 actuellement). Que les gens ne me jugeront plus sur la ma taille, mais juste sur mes actes. Evidemment tout ça c'est ultra alléchant.

En contre-partie ce qui l'est moins c'est que je ne pourrais plus jamais manger comme tout le monde. Pour le restant de ma vie, je serai obligé de choisir. Un Mojito ou manger? Une entrée ou un dessert? Le menu entrée, plat, fromage, dessert? Le passé. Impossible avec un estomac de la taille d'un pot de yaourt. Un verre de vin avec tout ça. Faudra le boire plutôt 30 minutes avant. Un grand verre de Coca Light bien frais avec glaçons? Un milkshake? Toutes ces choses là ne seront plus permises.


Franchement, j'ai pleuré. J'ai crié (surtout sur mon mari, mes excuses chéri). J'ai réfléchi. J'ai parlé avec des amies qui étaient déjà passées par l'opération. J'ai beaucoup pesé le pour et le contre. J'ai pris de nouveau rendez-vous avec ma diététicienne. J'ai reposé pleines de questions. J'ai encore pleuré et elle m'a écouté et conseillé. Après pleines de nuits blanches, j'ai quand-même pris la décision d'y aller. J'ai pris le téléphoné et j'ai pris mon deuxième rendez-vous avec le Dr. Karaa. C'était parti!

Le 2ème rendez-vous avec le Dr. Karaa a eu lieu fin novembre 2017. Il a lu tous les comptes-rendus des différents spécialistes consultés et il a également vérifié toutes les radios et autres examens. A la fin il m'a regardé et m'a dit: "Je suis désolée madame, mais je ne pourrais pas vous faire de sleeve. La fibroscopie a détecté des lésions au niveau de l'entrée de l'estomac, certainement dû au reflux dont vous souffrez. Ceux-ci pourraient se transformer en une maladie bien plus grave et une sleeve ne fera qu'aggraver votre reflux. Dans votre cas je préconise un bypass gastrique avec une opération anti-reflux intégré."



Et là, c'est le grand blanc, l'opération à l'air bien plus compliquée et risquée. De plus je me suis mentalement préparée à une sleeve pas à un bypass. Je demande au docteur de bien m'expliquer les implications de ce changement. Au final il me dit que pour lui l'un comme l'autre ne sont pas très risqué. Il me dit qu'il a vraiment l'habitude. Qu'il n'y a pas lieu de m’inquiéter. Qu'ensuite je pourrais vivre sans reflux et les douleurs éternelles des brûlures d'estomac. Allez, je me lance, l'opération est prévu le 10 janvier 2018 à la Clinique de l'Yvette. Inspire......expire.....inspire......expire.....

vendredi 19 janvier 2018

Le Bilan de Santé

Alors, j'ai pensé vous décrire le trajet complet pour arriver de nouveau devant le bureau du Dr. Karaa, mais au final ce n'est que des visites et examens banals que tout le monde connaît. Pourtant il y en a un en particulier qui m'a ébranlé et que je vous suggère (si jamais vous lisez ceci, puisque vous voudriez faire la même opération) vraiment de faire dans les tous débuts de votre bilan. Il s'agit de l'atelier diététique pré-opératoire.

Manger équilibré

Mon atelier c'est tenu dans la Clinique de l'Yvette ou le Dr. Karaa opère. La session est tenue par une psychologue (Laura Gutierrez) et une diététicienne (Géraldine Griziaux). On se retrouve tous autour d'une grande table de réunion et on commence à parler des différentes opérations. La psychologue commence et elle nous met à l'aise, nous explique l'impact de l'opération sur notre vie. Elle nous parle d'une renaissance, d'une deuxième vie. Elle est douce et disponible aux questions.

Viens le tour de la diététicienne et là VLAN gros coup de réveil. Elle est très autoritaire et n'y va pas de main morte. Elle nous explique qu'effectivement c'est un changement de vie, mais surtout un changement à vie. Comment ça, manger c'est pour se faire plaisir? Manger c'est juste pour survivre madame! Et là elle nous sort sa pièce maîtresse, un pot de yaourt. Voila tout ce que vous pourriez manger pendant un repas à partir de l'opération. Elle déverse le pot de yaourt dans une assiette et nous montre la quantité d'amandes dans l'assiette.

Le coupable!


Et la, j'ai juste envie de pleurer. C'est une blague pas vrai? Un hamburger ça rentre si j'appuie fort? Et quid des biscuits, ou même une simple part de baguette? En plus, à l'écouter on ne mangera plus que sain. Fini la friture, l'apéritif, le sucre, bref le plaisir de manger. Il n'y aura plus que des plats équilibrés au menu. Plein de légumes, de poisson fade et de pâtes sans beurre.
Oh et avant que j'oublie, plus jamais de boissons gazeuses et boire pendant le repas fera parti du passé également.

En rentrant à la maison je suis d'humeur à écrire une chanson de Blues. Est-ce vraiment ce que je veux vivre pour le restant de mes jours sur terre?

Le Rendez-Vous

Un mois plus tard j'ai rendez-vous avec le Dr. Karaa à son cabinet. Je me suis déjà renseignée sur internet et j'ai consulté des ami(e)s qui ont déjà eu recours à cette chirurgie.
Je me rends chez lui avec mon mari. Très anxieux également à l'idée que je passe par une opération.

Le Dr. Karaa est très gentil. Il me pose pleines de questions sur mes habitudes alimentaires, mes régimes, mes activités physiques. Il me fait également monter sur la balance pour vérifier que je rentre bien dans les critères (1).
Il confirme que je souffre bien d'obésité morbide (je déteste ce terme!) et que vu mon alimentation la meilleure solution serait de me faire une Sleeve (2).

Il m'explique en quoi ça consiste et répond à toutes nos questions. Il prend son temps. C'est agréable. Moins agréable est le dépassement qu'il demande (1200 euros, Jackpot!), mais bon la santé vaut bien un petit effort. Il nous donne également la liste de tous les experts à consulter avant même de pouvoir débuter l'opération. On est Juin 2017. Le chemin va être long.....

On prépare l'agenda

1). Il faut souffrir d'obésité morbide, c'est à dire une IMC de plus de 40. IMC

2). Pendant cette opération le chirurgien réduit l'estomac en découpant la plus grande partie pour ne plus pouvoir consommer autant. Ceci réduit également la sensation de faim, puisque c'est bien la paroi de l'estomac qui envoie les signes de faim à notre cerveau et comme cette paroi est réduite....

3). Les experts à consulter et examens à passer obligatoirement pour votre bilan de santé sont :
- Le Pneumologue
- Le Cardiologue
- Le Diététicien
- Plusieurs Radios (Poumons, TOGD, Echographie du ventre)
- Une fibroscopie oeso-gastro-duodénale après un rdv avec le Gastro-Entérologue
- Un Psychiatre
- Un bilan sanguin complet
- Un écho Doppler veineux des membres inférieurs
- L'Anesthésiste


jeudi 18 janvier 2018

La reflection

Franchement l'opération bariatrique? Vous êtes sérieux docteur? Je ne suis pas si grosse? Je n'ai aucune problème de santé lié à mon surpoids. Pourquoi couper dans un corps sain? Risquer ma vie pour être mince?

Vous l'avez deviné, je n'étais pas chaud.

Alors le médecin m'a posé cette question. Etes-vous heureuse avec votre corps?

Beth Ditto, je l'adore!


Moi, j'admire les grosses (oui, oui, je sais rondes c'est plus respectueux, mais appelons un chat un chat) qui s'assument. Je les vois à la télé. Dans les magasines. Elle s'assument complètement. Elles sont heureuses. J'ai des amies comme ça. Ce "j'en ai rien à foutre de ce que les autres pensent". Malheureusement je ne suis pas coupé dans ce bois. Alors étais-je heureuse? Honnêtement, la réponse était "non".

Mon médecin m'a donné le nom d'un de ses confrères, le Dr. Karaa, et m'a dit qu'il connaissait plusieurs personnes qui en étaient très satisfait. Que ça ne coûtait rien de le rencontrer et d'avoir son avis. Alors j'ai suivi son conseil et je me suis lancé.

Présentation

J'ai décidé de créer ce blog quand je me suis aperçue, avant mon opération, du nombre de questions que je pouvais avoir et le réel besoin de lire les expériences des autres avant de me lancer.
Au final il n'y en avait pas tant que ça, hormis des petites bribes à droite et à gauche dans des forums spécialisés.

Ce que je voulais, c'était de suivre la vie et les expériences d'une personne après une opération de bypass gastrique pendant au moins 1 an et non seulement le premier mois. J'espère donc que mon blog pourra aider d'autres personnes avec ce même besoin.

Alors, je suis qui? Tout d'abord soyez indulgent avec mes éventuelles fautes d’orthographe. Je ne suis pas Française d'origine. Je suis venue en France en 1995 pour vivre avec mon amour d'un été de 1989. Nous nous sommes mariés en 1998 et vivons ensemble en Essonne avec nos 3 enfants (2 ados et la petite dernière), 2 chiens (Teckel et Shar-Pei) et 2 chats de gouttière.

Il y a environ 3 ans j'ai été diagnostiqué atteinte de Fibromyalgie. J'ai toujours été ronde, mais depuis la naissance de nos enfants j'ai grossie de plus en plus. Jusqu'à atteindre 107 kilos pour 1m63. Pour ceux qui connaissent la Fibro, ce poids supplémentaire ne fait pas du bien aux muscles déjà bien douloureux.

Sachant que je déteste le sport (et oui, bien au chaud chez moi avec un bon livre ou une bonne série, c'est mieux, mais je vous en dirais plus plus tard) et que les régimes, dont j'ai abusé, ne faisaient plus effet. Mon médecin m'a proposé une solution drastique. Une opération bariatrique......


Devinez mon pays d'origine

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