mercredi 24 janvier 2018

Le séjour à l'hôpital, suite et fin

Jour 2

Quand enfin arrive le matin, l'infirmière vient et me demande de m'asseoir sur le bord de mon lit. Il faut mettre les pieds par terre et regarder en l'air pour ne pas avoir de vertiges. Péniblement j'arrive à me mettre sur le bord du lit et j'attends le temps qu'elle s'occupe de la chambre à côté de moi.
Finalement l'aide-soignante prend pitié de moi et m'amène doucement direction les toilettes. Enfin!
Ensuite on me demande de faire ma toilette au gant. J'ai des sueurs froides, mais au bout du compte je réussi.

Dans la matinée la psychologue et la diététicienne passent, je me souviens juste qu'elle m'a dit que tout ce que je mange dans les prochaines 15 jours doit pouvoir passer par une paille. Le reste de la journée passe dans la douleur, toujours rien d'autre que du paracétamol. Mon mari voulait passer avec les enfants, mais je ne me sens pas assez en forme. Je n'ai pas le droit de boire (ni manger évidemment) tant que je n'ai pas passé le TOGD (1) le lendemain. Au moins je n'ai plus le tensiomètre au bras. Malheureusement la douleur m'empêche de dormir. J'essaie de prendre sur moi.

La fameuse TOGD

Jour 3

Dès la levée du jour on vient me chercher pour ma radio. J'ai hâte. Je sais qu'ensuite je pourrais boire. La radio permet de vérifier que le liquide passe bien correctement et que toutes les coutures/agrafes n'ont pas de fuites. L'aide-soignante m'amène en fauteuil roulant et la radiologue m'aide ensuite à me mettre debout. Elle me passe une petite bouteille avec un produit contrastant. Je dois mettre une gorgée dans la bouche et ensuite avaler quand elle me le dit. Je m'exécute et "au mon dieu je vais vomir" elle regarde mon visage et me dit. "Non, non, trop tard, c'est déjà dans l'intestin."
Je crois que j'ai un poisson en décomposition dans la bouche et en plus je n'ai même pas le droit de boire tant que mon chirurgien n'a pas donné le feu vert!

Heureusement on me donne le feu vert rapidement et j'ai le droit de boire de l'eau avec une petite cuillère. Je me mets également à marcher un peu dans les couloirs. Histoire de m'occuper. L'après-midi mon mari passe avec les enfants. J'essaie de tenir une conversation, mais je ne me sens vraiment pas bien. Petite lumière au bout du couloir....ma perfusion est enlevée (ma main avait doublé de volume).

Le soir venu la douleur devient insupportable et je craque devant l'infirmière. Elle me rassure en me disant qu'une bonne nuit de sommeil me fera le plus grand bien. Elle appelle l'anesthésiste et j'ai droit à une piqûre de morphine et un cachet pour dormir.




Jour 4

Enfin je commence à me sentir un peu mieux. La douleur est toujours présente, mais supportable.
Les infirmières m'annoncent que je vais pouvoir sortir le lendemain matin. Mon mari trouve que c'est trop tôt, mais moi j'ai hâte. J'ai toujours l'impression que l’hôpital me fait sentir encore plus malade. En plus à l'hôpital je n'ai le droit qu'au thé. Je suis impatiente de manger ma première soupe.

Jour 5

Bientôt la sortie. Reste une dernière chose à faire. On doit me retirer le drain redon. L'infirmière me rassure en me disant que ça sera vite passé. Je crains le pire. Finalement c'est désagréable comme sensation, mais pas douloureux. On me pose un pansement et on m'informe que je peux partir. Au final mon ventre est plus riche de 3 petites cicatrices et j'espère que la douleur sera bientôt plus qu'un mauvais souvenir!

Mon ventre à la sortie
1). TOGD : Radio qui permet avec une liquide contrastant de voir le transit oeso-gastro-duodénal.

2 commentaires:

  1. Autant de souffrance mais quel bonheur dans quelques semaines. On pense à toi au travail 😀 Et moi tous les jours avec une hâte de suivre/lire ton blog ! Bise Lonneke

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